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Retour sur la sortie du 25 janvier

Les oiseaux hivernants de l'étang de St-Quentin-en-Yvelines

C'était un après-midi typique de l’hiver 2025, avec des températures proches de 0°C, un ciel nuageux et des prévisions annonçant des averses pour la fin de notre sortie. Bien couverts, nous sommes partis observer les oiseaux présents sur la réserve des étangs et rigoles d’Yveline, du côté Est de l’étang de Saint-Quentin.

Équipés de jumelles et de lunettes ornithologiques, nous avons commencé notre parcours en direction du grand observatoire. C'est le chant des sarcelles d’hiver qui a décidé de notre première halte. Leur nom vernaculaire indique leur présence en France durant les mois froids, contrairement à la Sarcelle d’été, qui est une migratrice stricte et se dirige vers l’hémisphère sud durant notre hiver. Les populations de sarcelles d'hiver viennent en grand nombre hiverner en Europe occidentale. C’est en les écoutant et en les recherchant au loin dans la roselière, à travers la haie dénudée, que nous avons aperçu la Spatule blanche, ce grand oiseau au bec en forme de longue cuillère aplatie. Cela faisait près de deux mois qu’un individu passait l’hiver sur les bords de l’étang de Saint-Quentin, tantôt se reposant, le bec caché dans son plumage, tantôt pêchant, le bec immergé, à la recherche de petits poissons, crustacés et insectes aquatiques.




Arrivés au grand observatoire, nous avons retrouvé des oiseaux communs et présents tout au long de l’année, comme les foulques macroules et les cygnes tuberculés, l’un des oiseaux les plus lourds capables de voler. Au loin, quelques hérons cendrés étaient posés sur les nids de la héronnière. Grands cormorans et mouettes rieuses volaient au-dessus de l’eau.

Parmi les cinq espèces de canards, nous avons pu en voir trois : le Canard colvert, le Canard souchet avec ses couleurs très contrastées chez le mâle (blanc, vert, rouge) et son bec très large et le Canard chipeau, reconnaissable à son miroir blanc (parfois très discret).



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À droite de l’étang, une grande aigrette pêchait, à la recherche de poissons, de crustacés ou d’amphibiens. Cette espèce, rare en France entre 1980 et 1990, est protégée depuis 1981 et reconstitue depuis ses populations. La Grande aigrette est même nicheuse en Île-de-France, depuis 2020 et c'est dans la réserve qu'elle s'est reproduit pour la première fois.



Nous avons quitté le grand observatoire en direction du petit observatoire. Trois jours auparavant, mon collègue et moi avions surpris un renard sortant de ce petit observatoire. Devant les îlots, se trouvaient des sarcelles d'hiver. Certains ont aperçu un Faucon crécerelle passer devant eux. Nous avons pris le chemin du retour, avec les gouttes d'eau qui étaient prévues.



Merci aux photographes pour leurs envois de photos prises lors de cette sortie.

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