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L’histoire du Petit Port-Royal

Jean Ier Comte de Montfort et vassal du Duc de Bretagne, à qui Philippe-Auguste a donné les Essarts, part en Croisade avec Saint-Louis et fait don à l’Abbaye de Port-Royal, où est entrée sa sœur Pernelle, de 240 arpents (une bonne centaine d’hectares) de terre boisée située au Perray, correspondant aujourd’hui aux étangs de Pourras et Saint-Hubert et au bois de Pourras. Au creux de cet ensemble circule la ravine de la forêt de Montfort, de son nom vernaculaire : le ru Peissonnier, bordée de terres marécageuses. Les moniales font essarter et assainir le lieu où s’élève assez rapidement une ferme, la ferme d’Yveline (Granchie Aquilina dans le Cartulaire de Porrois), qui reçoit le nom de Petit Port-Royal et dont le domaine s’agrandit en 1280 d’une dizaine d’arpents arables échangés avec une terre plus éloignée dans le marais (Ferme du Petit Port-Royal_article du Perray de février 2009).

Tout au long du XVIIème siècle, pendant le ministère de Mère Angélique Arnaud, l’établissement prospère et s’étend (croquis du site avant 1685). Des lettrés, comme Pierre Thomas du Fossé, (Carte de la plaine du Mesnil Saint-Denis et des Environs (1710)) ou Antoine Baudry de Saint-Gilles d’Asson, chroniqueurs de Port-Royal, viennent goûter la retraite qu’il offre et participent financièrement, comme Blaise Pascal, à son entretien.  En limite des terres de la ferme du Petit Port-Royal, se développe aussi le domaine de Villarceau, dont le dernier propriétaire est le plus connu (Il fit élever, en limite de son domaine, au croisement des Chemins de Montfort et de Saint-Léger, un calvaire, La Croix Vaudin, devenue depuis la limite entre les communes du Perray et des Bréviaires).

Contributeurs : Patrick Béguin, Raphaël Devred

Memoires de Pierre Tomas Sieur du Fossé Tome II.jpg
Carte de la plaine du Mesnil Saint-Denis et des Environs (1710).jpg
La Croix Vaudin.jpg
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